Sauvagerie, liberté et couteau

[justify]coucou tout le monde
et bien voilà mon premier ( et unique) début de roman. je ne suis pas très alaise pour tout ce qui est présentation alors je préfère vous laissez lire tout simplement
voilà le résumé :

Une jeune fille, blessée, trahie, abandonnée par sa propre famille dans un monde où la sauvagerie règne en maître sur le monde. Un mot va changer sa vie, va définir son monde. Une personne va l'aider à surmonter son passé, à découvrir sa vrai personnalité et la préparer à être une arme implacable. Des amis vont la soutenir dans sa découverte de la vie. Mais la mort rode telle une panthère affamée. Son couteau fera couler du sang. La sauvagerie est là. Êtes vous prêt à l'affronter tel que vous êtes ?


«  Inutile de croire que le Mal a des origines surnaturelles ; les hommes sont bien capables, tous seuls des pires atrocités » Joseph Conrad.

Être soi est une chose simple et complexe à la foi :
Simple car nous sommes définit par ce que l'on est
Complexe car le regard des autres contraint notre liberté à être nous même.


Prologue

J'écris. Vous lisez. Tel est le but d'un écrivain et tel est le but d'un lecteur. Mais on peut se demander pourquoi. Pourquoi un écrivain a voulu écrire. Certains vous dirons que c'est pour divertir, d'autres pour raconter leur vie ou pour dénoncer des faits passés importants. D'autres écrivent parce qu'ils n'ont rien à faire mais ça, ils ne vous diront pas bien sûr. Vous vous demandez sûrement pourquoi moi j'écris. Pour tout vous dire cela m'est venu d'un coup de tête. Des images de mon passé me revenaient fréquemment à l'esprit. Alors j'ai écris mon histoire. Peut être que vous aller l'aimé peut être que non c'est votre choix et c'est mon histoire. Vous allez peut être aimer mes ennemies et détester mes amis c'est votre choix, chacun est libre de penser à sa guise. Je ne sais pas quand je suis née et je ne peux vous dire quand je mourrai mais je peux vous dire quand nous sommes à l'heure où je vous écris : l'an 1405, jour 32 du mois 14. Certains épisodes que je vais vous écrire pourront choquer les plus sensibles et adoucir les plus endurcis. Libre à vous de vous embarquer dans ma vie. Je livrai mes sentiments et mes émotions tels qu'ils sont. Je ne veux pas de votre pitié ou de votre compassion. J'écris pour écrire pas pour vous faire plaisir ou vous faire pleurer. Pour commencer notre premier voyage ensemble, remontons à mon enfance. Enfance... un bien grand mot. Plutôt l'époque où j'étais encore naïve et vulnérable...


Première partie :
commencement et changements



Je cours... Ma vie en dépend. Le paysage défile sous mes yeux mais je n'y prête pas attention. J’entends mon cœur battre à mes tempes et le vent qui siffle à mes oreilles. Mes muscles me supplient de m'arrêter de me reposer mais j'ai bien trop peur pour les écouter... Lorsque finalement j'atteins ce coin de forêt qui m'est familier je ralentis et m'effondre au sol recouvert de mousse. Trois jours que la traque dure, trois jours que je m'enfuie, trois jours de peur que je tente de maîtriser. Les minutes passaient et la nuit tombait. J'errais dans les sous bois proche de ma maison. On peut se demander ce qu'une jeune fille comme moi faisait dans une forêt. Et bien, je me sentais mieux loin de chez moi... mais maintenant ça n'a plus d'importance. Le vent me murmurait des mots doux à l'oreille en m'apaisant. Le sang a séché sur mon couteau sans que j'en m'aperçoive. Je restais là, le regard vague après ce qui m'était arrivé. Quand j'y repense, je me demande comment je m'en suis sortie. Mon esprit s'est encore enfui loin de moi, perdu dans cet univers de douleur et de trahison. Je revois encore et encore cette scène que je voudrais plus que tout oublier. Je baissais les yeux et cueillais une magnifique rose, prenant garde à ses épines. Je humais son odeur qui m’enivrait. J'adorais, j'adore et j'adorerais les roses. Je les trouve tellement belles mais si on ne fait pas attention elles peuvent vous faire mal. Je revois une fois où j'en voulais cueillir une, plus grosse que celle que j'ai entre les mains. J'avais tendu les doigts et je m'étais méchamment griffée contre les épines. Depuis ce jour je les adore pour leur double facette. Belle et dangereuse à la fois. Un bruit de pas, des voix fortes et agitées me sortirent de mon souvenir. Paniquée, je cherchais du regard une cachette. Cet arbre courbé fera l'affaire. Je me tapissais derrière lianes et feuilles et attendais que les inconnus arrivent. Un homme et une femme apparurent. J'entendais quelques brides de leur conversation :

- eh bien Jeff, tu te ramollis ! Dit la jeune inconnue. Une poignet de brigands et tu es déjà essoufflé !
- excuse moi de ne pas m’appeler Ellana Morienne ! Tu pourrais faire un marathon et repartir pour une dizaine de combats !
- tu exagères !
- À peine.

J’essayais de trouver une position plus confortable, en vain. J’observais ces étranges phénomènes. La jeune femme est incroyablement belle. Cheveux de jais, mince et musclée, elle dégage un sentiment de pleine maîtrise de son corps. Fascinante, elle ne devait pas avoir peur de grandes choses et encore moins des hommes vu comment elle parle à son compagnon. En parlant de celui ci, il était baraqué tout en muscle avec de courts cheveux bruns mais curieusement jeune. Tous les deux étaient armés de poignards. Ils faisaient peur à voir ! Plus ils parlaient, plus ils s'approchaient de moi. La peur me donnait mal au ventre mais je ne voulais pas me laisser faire sans avoir donner deux ou trois coups !



voilà bonne lecture et n’hésitait pas à me laisser des comm'

Hey ma Titi
Tu es là!!! c'est super! Je vais enfin pouvoir recommencer a te lire! ça fait plaisir ^-^

Bonjour Titine contente que tu soit là mais n'oublie pas de te présenter aux autres ici https://resistancela.forumactif.org/f4-les-membres

Hey Fanny! contente que tu me suive toujours
comme tu l'as pu voir, j'ai des modifs par rapport à la première version
je poste la suite bientot


dac sahiane j'y vais tout de suite

Suite


***

Ellana était parti encore je-ne-sais-où laissant Jeff reprendre son souffle. Il rigolait encore après sa réplique tandis qu'il s'approchait d'un arbre très tordu par rapport aux autres. Insouciant par la formation qu'il avait reçu et curieux de nature, il voulait regarder de plus près cet arbre où des cheveux foncés ressortaient parmi la couleur constante verte de la forêt. Euh... des cheveux ? Une jeune fille jaillit de l’arbre munit d’un couteau ensanglanté, la peur et la détermination faisaient briller ses yeux. Trop surpris pour réagir il entraperçu une rose tombant du creux de l'arbre. Peu après il se retrouva sur le dos, des jambes serrant son cou et une lame appuyant une partie de son anatomie qu’il voudrait bien garder s’il ne veut pas rester puceau toute sa vie…


ne bouges pas, ne respires pas ou je te coupe tes bijoux !
C’est là qu’Ellana choisit son moment pour réapparaître. Bien sur, plus humiliante comme situation tu meurs !

***

Tu ne vas rien couper du tout, tu vas doucement poser ce couteau et sortir de mon élève.

Élève ?

-je préfère encore que vous me tuiez que de laisser mon couteau.
-Allons petite, je ne suis même pas sur que tu sache t’en servir, dit Ellana avec un demi sourire.
-Vous voulez que je vous montre peut être ! crachais-je
-Mais bien volontiers.

Je regardais Ellana (c’est comme ça qu’elle s’appelle je crois) bouche bée. Je ne m’attendais pas à ce qu’elle me dise ça. Jeff en profita pour se retourner et je me trouvais plaquée au sol. Partant d’un réflexe, mon genou percuta sa partie sensible et je me relevais en un roulé boulé mon couteau à la main. Je tremblais de tout mon corps. S’il décidait à m’attaquer je n’en mènerai pas large. À ma grande surprise, l'homme se relevant en grognant réussi à m'attraper le bras. Un dégoût profond me pris à la gorge à son contacte ce qui attisa ma peur. J'attrapais mon couteau de l'autre main et tentais de le faire lâcher prise avant que je ne vomisse pour de bon. Il me lâcha lorsque le sang commençait à couler d'une entaille que je lui avait faite sur le bras.
Ellana me regardait avec un drôle d’aire. Une lueur de surprise et de convoitise anima ses yeux sombres.
- Jeff, laisses la.
Celui ci fut couper dans son élan à mon grand soulagement. Je les regardais tour à tour, ne sachant quoi faire. Ma rose rouge attirait mon regard et je mourais d'envie de la prendre. Cependant, elle était au pied de Ellana et il était hors de question que je m'approche d'elle. Elle me faisait trop peur. Celle ci croisa mon regard et baissa les yeux. Elle fit deux va-et-viens entre ma rose et moi avant de la ramasser et de s'accroupir pour me la tendre. Elle était déjà moins intimidante comme ça mais j'hésitais.
- je ne vais pas te manger tu sais, dit-elle presque amusée. Viens.
Je ne bougeais toujours pas et les yeux d'Ellana m'intimidaient. On y voyait une part d'animalité et de curiosité que je ne comprenais pas. J'avais peur, et cette peur je ne la contrôlais pas comme j'ai pu la contrôlais par le passé. Et je ne savais pas pourquoi. Trop occupée à me plaindre, je ne remarquais pas Ellana bouger. D'un battement de sil, elle se trouva juste devant moi je ne sais comment. Et elle souriait, consciente de l'effet qu'elle faisait sur son sillage. Je retint brusquement ma respiration et mon cœur se mit à battre plus fort et plus vite. Je me sentais tellement vulnérable que ça me mettais presque en colère.
- la peur est une faiblesse pour celui qui se laisse dominer et une force pour celui qui la contrôle, dit-elle d'une voix posée.
Je ne suis pas faible. J'ai réussi à me libérer des bandits, seule, sans personne. J'ai réussi à manier un couteau, seule, sans personne. Je réussi encore à marcher sans flancher avec le poids que j'ai sur le cœur, seule sans personne. Alors je ne suis pas faible !
- ce n'est pas parce qu'on ne contrôle pas bien sa peur qu'on est faible ! Répondis-je, ma colère pointant le bout de son nez.
- n’empêche que j'aurai pu te tuer dix fois si je l'avais voulu, ajouta t-elle sourcils levés et avec un petit sourire en coin qu'elle n'arriva pas à dissimuler.
- mais moi j'aurai pu m'enfuir dix fois si je l'avais voulu, enchaîné-je
Jeff éclata de rire et Ellana écarquilla les yeux de surprise puis rejoignis Jeff dans son fou rire à mon grand étonnement. Mais j'avoue que je souriais moi aussi, ma peur (presque) oubliée. Ellana se calma rapidement, Jeff lui, se tenait encore le ventre.

Comm'?

Super ma Titi! J'ai vraiment apprécier de reprendre depuis le début <3
J'aime toujours, comme d'hab xD

Et désolé d'avoir mis autant de temps pour lire.

merci de me suivre Fanny

Suite

Ellana
se calma rapidement, Jeff lui, se tenait encore le ventre.

• 
  -
  oui tu aurais pu t'enfuir mais tu as hésité. Pour cette fleur,
  finit-elle en tendant la main avec ma rose.
  
  

Je
regardais ses doigts, longs et fins en me demandant pourquoi j'avais
hésitais. Peut être parce que les roses de cette beauté sont rares
et têtue comme je suis, je ne voulais pas la laisser. Peut être
parce que le seul fait d'avoir sentis cette rose m'avait calmé et
j'avais peur de ne pas réussir à le faire sans elle. Ou peut être
que je suis suicidaire sans en être consciente. Ou encore plus fou,
peut être parce que cette femme me fascinait et la rose n'était
qu'un prétexte. Je croisais brièvement les yeux d'Ellana et tandis
la main.

• 
  -
  oui, mais moi, je ne sais pas pourquoi vous n'avez pas laissé votre
  ami me tuer.
  
  
• 
  -
  pourquoi voulais tu que l'on te tue ? Fit-elle sincèrement
  surprise
  
• 
  -
  je ne sais pas. Je ne suis pas dans votre tête. Vous aviez peut
  être faim et comme j'étais là...
  
  
• 
  -
  tu connais beaucoup de gens cannibale ? Intervient pour la
  première fois le jeune homme.
  
• 
  -
  non. Mais c'était ironique, dis-je avec un demi-sourire.
  
  
• 
  -
  d'où viens tu ? Demanda Ellana me ramenant brusquement dans
  mes pensées.
  
  

D'où
venais-je ? Des images défilèrent dans ma tête... Je
regardais Ellana dans les yeux mais le regard vague. Puis mes lèvres
se mirent à bouger je ne sais comment. Un village murmurais-je... (
j'ai modifié jusqu'à là )









Je
suis née dans un village non loin de la forêt où nous nous
trouvons. J'habitais dans une maison un peu à l'écart de ce village
car mon père était très suspicieux... ah et je ne vous ais pas
dit, je m'appelle Cécile... Mes pensées se bousculaient dans ma
tête, des souvenirs, des visages, une famille que je croyais mienne.
Les paroles se déversaient hors de ma bouche sans que je puisse les
arrêter.

Je
décrivis à Ellana et à Jeff ma chambre, jamais rangée un sujet
constant de dispute avec ma mère. J'ai trois grandes sœurs, enfin
avais, et un frère l’aîné de la famille. Je continuais ainsi
avec le jardin, la grange et la cuisine toujours bien rangée avec
ses casseroles et ses couteaux. Je posais le regard sur le mien.
Petit, parfait au lancé, je l'aiguisais tous les jours et résultat
je pouvais couper un cheveu sur le sens de la longueur si je le
voulais ( et si j'y arrivais ) J'entendis Ellana me demandais où
j'avais eu ce couteau et pourquoi je l'avais. Les images revinrent.


Je
voulais un couteau pour mon anniversaire. J'avais demandé à mes
parents mais ils refusaient et me rabâchaient les oreilles que les
petites filles ne devaient pas jouer avec les couteaux mais avec des
poupées et savoir tricoter et apprendre à faire la cuisine. À
chaque fois que mon père disait ça je me retenais de vomir et
gardais pour moi mes pensées scandalisée. J'avais tenté de
débattre avec lui sur ça mais tout ce que j'ai eu, c'était deux
gifles et une punition. Je regardais Ellana pour savoir ce qu'elle en
pensait et ce que je vis dans ses yeux me fis plaisir. Et j'étais
sûre que si mon père avait dit ça à Ellana, ce serait lui qui
aurait eu les baffes ! C'était finalement ma kréol de tante
Audrey, la seule personne que j'aimais vraiment, qui m'avait offert
le couteau. Je l'ai eu à 6 ans, à 8 je savais correctement m'en
servir et à 10 aucun garçon ne pouvaient me battre ce qui réduisait
leur ego sur-dimensionner en miette pour mon plus grand plaisir.

-pourquoi
n'es tu pas chez toi ?
Je
ne répondis pas et baissai les yeux.


-tu
comptes rentrer chez toi ?

Cette
fois je secouais avec énergie ma tête de gauche à droite.

• 
  -je
  ne veux plus jamais y retourner... ma voix se brisa au dernier mot.
  

• 
  -Si
  tu avais la possibilité de changer de mode de vie, tenterais tu ta
  chance ?
  

Je
réfléchis intensément aux paroles d'Ellana. Si je comprenais bien
elle voulait m'offrir une nouvelle vie. Peut être que cela me
permettrait de diminuer la douleur de mon cœur à défaut de la
guérir. De toute façon je n'avais pas d'autre choix et je ne
voulais plus fuir...

• 
  -oui
  je n'ai plus rien à perdre, pourquoi ?
  

• 
  -Je
  peux t'offrir grâce à ce mode vie quelque chose que homme et femme
  ont depuis longtemps oublié, quelque chose d'unique permettant de
  t'ouvrir au monde...
  

• -qu'est
  ce ? Demandais je fascinée
  

• 
  -la
  liberté
  

j'arrive pas a changer la présentation et sa m'enerve, [size=12]quelqu’un saurait comment faire? [/size]

Oups je suis une très mauvaise lectrice =O je rattrape vite mon retard et je te dis mon avis :-)