Tome I - Oeil d'émeraude (Chapitre 3 en ligne !)

Suite Chapitre 4 !

Mon regard se posa sur l’enseigne d’un nouveau magasin. Je regardais l’une vitrine où était exposé une jupe en jean assez longue et fendue à hauteur des genoux lorsque j’aperçus son reflet dans la vitre. Je me retournai et lui adressai mon plus beau sourire, mon cœur battant la chamade.

- Coucou !
- Ah, Camille ! Salut, me sourit Alec.
- Qu’est-ce que tu fais là ?
A son air, je me rendis compte que ma question était un peu idiote. C’est vrai, que pouvait-il bien faire dans un centre commercial ? Je soupirai intérieurement en maudissant ma bêtise.
- J’avais envie de me balader et de faire un peu de shopping, me répondit-il en souriant tout de même. Je trouve ça relaxant, quand ce ne sont pas les soldes et que ce n’est pas bondé. Et toi ?
- Ma mère m’a emmené faire du shopping avec ma sœur, mais elles sont partis nous acheter un déjeuner, expliquai-je.
- Tu veux que je reste avec toi ? Tu m’as l’air un peu perdue, toute seule au milieu de cette galerie, ironisa-t-il. Encore plus perdue que dans la forêt.
- Arrête de te moquer de moi, râlai-je. Mais comme tu as l’air de t’ennuyer, tu n’as qu’à venir avec moi.
- Ca marche, me répondit-il avec un sourire éclatant.

Je ne savais pas d’où me venait cette soudaine audace, mais elle me plaisait bien et ma mère et ma sœur n’auraient qu’à me rejoindre. Nous nous baladâmes en marchant tranquillement, flânant et observant distraitement les vitrines. Je regardais les traits fins de son visage d’ange en pensant au fils de M. Kurame. Etait-il aussi beau qu’Alec ? J’en doutais sérieusement, tout comme je ne pouvais croire qu’il existât plus bel homme. Nous passâmes devant un glacier et Alec surprit mon regard affamé.
- Tu as faim ?
- Un peu, avouai-je.
- Je vais te prendre une glace, me dit-il.
- Je n’ai pas encore mangé, répondis-je.

Il insista tout de même mais abandonna quand il vit que je ne céderai pas. J’observai alors à nouveau son visage. Son regard semblait perdu dans un autre monde et ses beaux yeux ne reflétaient plus que mon visage. Soudain, la tête me tourna et je serai tombée si Alec ne m’avait pas rattrapé. Il me rassit sur la banc et me regarda droit dans les yeux, inquiet. « Je rêve … Il s’inquiète pour moi ? » réalisai-je, ravie. Je rougis légèrement.
- Mon Dieu, Camille ! Tout va bien ? Tu m’as fait une de ces peurs !
- Tout va bien, lui répondis-je, je suis juste fatiguée car avec ce qui s’est passé … Je n’ai pas beaucoup dormi.
- Que s’est-il passé ? me demanda-t-il, inquiet.
- Tu n’es pas au courant ? Mon professeur de dessin vient de se faire … De mourir, terminai-je, la voix tremblante.
- J’en ai entendu parler, admit-il.
Son sourire s’effaça lentement et il se perdit dans ses pensées. Mais l’étrange inquiétude qui se lisait sur son visage me rappela mes questions restées sans réponses. Je me redressai et lui demandai d’une voix que je voulais ferme :
- Pourquoi t’es tu volatilisé dans la brasserie, hier ?
- Pardon ?

Il ne voyait pas le moins du monde de quoi je parlais, à mon grand étonnement.
- Tu te rappelles, quand les policiers sont entrés ?
Son masque impassible s’assombrit légèrement. Je vis que je le mettais mal à l’aise, mais j’avais besoin de réponses. Il se tendit et la main qu’il avait gardé autour de mes épaules après m’avoir rattrapé regagna sa place le long de son corps.
- Je … j’ai paniqué, éluda-t-il. Un mauvais souvenirs d’enfance, un reflexe … J’étais mal à l’aise. Une histoire de famille.
- Ah … je ... d’accord, bafouillai-je. Désolé de te l’avoir demandé comme ça … Et cela ne me regarde pas vraiment, à vrai dire.
- Ce n’est rien, sourit-il.

Sans savoir pourquoi, je n’étais pas très convaincue. Mais je laissai tomber et nous commençâmes à parler de tout et de rien, des études, du lycée. Soudain, je vis deux silhouettes familières approcher à l’angle d’un magasin. Je paniquai et rassemblai ma veste et mon sac noir, puis me levai et me tournai vers lui.
- Que se passe-t-il ?, s’étonna Alec.
- C’est ma mère et ma sœur qui se dirigent vers nous, expliquai-je le plus rapidement possible. Je préfère que … Je ne sais pas si … Enfin, on peut dire que je préfère éviter des complications.
- Tu ne leur as pas parlé de moi, n’est-ce pas ? devina-t-il assez aisément. Tu as peur de leur réaction face au Grand méchant loup … Je me trompe ?
- Si, si, je leur ai dit … enfin je veux dire … non, pas encore, mais je comptais le faire bientôt, m’embrouillai-je. Je vais devoir te laisser, désolée !
- Ca m’a fait plaisir de te revoir, à la prochaine ! me lança-t-il.
Je me dirigeai vers ma mère et ma sœur, les joues rouges. Comment allais-je leur expliquer que j’avais rencontré Alec hier, mais que depuis nous étions devenus amis et que j’étais folle de lui – sans parler du fait que c’était un parfait inconnu à quelques détails près ? A vrai dire, il fallait probablement mieux que je garde ça secret.
- Camille ! Tiens, ton sandwiche ! m’interpella ma sœur.
- Qui était ce séduisant jeune homme, ma puce ? m’interrogea ma mère avec un sourire espiègle.
- C’est juste un copain du collège, Alec, mentis-je.
- Un très joli garçon, remarqua ma mère. Probablement en terminale, vu sa carrure et son visage. Etrange, je ne l’ai jamais vu dans les parages.
- Il est nouveau, prétendis-je.

Les mensonges me venaient facilement, malgré qu’il soit réellement nouveau – du moins en ville. Bizarrement, elles me crurent. Nous nous dirigeâmes vers Etam, et elles oublièrent rapidement mon bel inconnu. Quand à moi, je ne cessai d’y penser. Son regard avait paru si sombre et si froid à l’évocation des policiers qu’il m’en avait presque effrayé. « Les sentiments que j’éprouve envers lui sont si confus ! », songeai-je. J’étais dévorée de passion pour lui, mais une tendresse infinie s’était emparée de moi devant son air triste lorsqu’il m’avait vu partir. D’un autre côté, il m’impressionnait et m’effrayait un peu – mais je n’aurais su dire pourquoi. La fin de la journée se passa normalement. Nous mangeâmes, puis nous baladâmes pour enfin rentrer.

Arrivée à la maison, je me mis à réfléchir à ces rencontres surprenantes avec Alec. A chaque fois, il surgissait de nulle part et disparaissait aussi soudainement. Je me mis à penser à Twilight. « Mais les vampires n’existent pas ! », me raisonnai-je. Pourtant, son contact était si froid … Et il paraissait si mystérieux ! Toujours évasif et absent, exactement comme Edward ! Mais il sembait détendu en ma présence et notre proximité ne lui posait apparemment aucun problème.
Je repensai alors à sa main posée sur mes épaules et rougis. J’étais sortie avec peu de garçons mais ne me rappelais pas que ce contact ait auparavant été si agréable. Et s’il se comportait de cette manière avec moi alors que je ne le connaissais que depuis la veille … Je terminai la journée sur cette idée, souriante malgré les sombres pensées qui envahirent mon esprit le soir venu.

génial !! j'ai très envie de lire la suite

ne t'en fais pas Juju je crois que le manque d'écriture a été contagieux ces dernières semaines, j'ai juste écrit un chapitre.

Juju0077 a écrit:

Suite Chapitre 4 !

Mon regard se posa sur l’enseigne d’un nouveau magasin. Je regardais l’une(soit c'est la soit il te manque des) vitrine(s) où était exposé(e) une jupe en jean assez longue et fendue à hauteur des genoux lorsque j’aperçus son reflet dans la vitre. Je me retournai et lui adressai mon plus beau sourire, mon cœur battant la chamade.

- Coucou !
- Ah, Camille ! Salut, me sourit Alec.
- Qu’est-ce que tu fais là ?
A son air, je me rendis compte que ma question était un peu idiote. C’est vrai, que pouvait-il bien faire dans un centre commercial ? Je soupirai intérieurement en maudissant ma bêtise.
- J’avais envie de me balader et de faire un peu de shopping, me répondit-il en souriant tout de même. Je trouve ça relaxant, quand ce ne sont pas les soldes et que ce n’est pas bondé. Et toi ?
- Ma mère m’a emmené faire du shopping avec ma sœur, mais elles sont partis nous acheter un déjeuner, expliquai-je.
- Tu veux que je reste avec toi ? Tu m’as l’air un peu perdue, toute seule au milieu de cette galerie, ironisa-t-il. Encore plus perdue que dans la forêt.
- Arrête de te moquer de moi, râlai-je. Mais comme tu as l’air de t’ennuyer, tu n’as qu’à venir avec moi.
- Ca marche, me répondit-il avec un sourire éclatant.

Je ne savais pas d’où me venait cette soudaine audace, mais elle me plaisait bien et ma mère et ma sœur n’auraient qu’à me rejoindre. Nous nous baladâmes en marchant tranquillement, flânant et observant distraitement les vitrines. Je regardais les traits fins de son visage d’ange en pensant au fils de M. Kurame. Etait-il aussi beau qu’Alec ? J’en doutais sérieusement, tout comme je ne pouvais croire qu’il existât plus bel homme. Nous passâmes devant un glacier et Alec surprit mon regard affamé.
- Tu as faim ?
- Un peu, avouai-je.
- Je vais te prendre une glace, me dit-il.
- Je n’ai pas encore mangé, répondis-je.

Il insista tout de même mais abandonna quand il vit que je ne céderai pas. J’observai alors à nouveau son visage. Son regard semblait perdu dans un autre monde et ses beaux yeux ne reflétaient plus que mon visage. Soudain, la tête me tourna et je serai tombée si Alec ne m’avait pas rattrapé. Il me rassit sur la banc et me regarda droit dans les yeux, inquiet. « Je rêve … Il s’inquiète pour moi ? » réalisai-je, ravie. Je rougis légèrement.
- Mon Dieu, Camille ! Tout va bien ? Tu m’as fait une de ces peurs !
- Tout va bien, lui répondis-je, je suis juste fatiguée car avec ce qui s’est passé … Je n’ai pas beaucoup dormi.
- Que s’est-il passé ? me demanda-t-il, inquiet.
- Tu n’es pas au courant ? Mon professeur de dessin vient de se faire … De mourir, terminai-je, la voix tremblante.
- J’en ai entendu parler, admit-il.
Son sourire s’effaça lentement et il se perdit dans ses pensées. Mais l’étrange inquiétude qui se lisait sur son visage me rappela mes questions restées sans réponses. Je me redressai et lui demandai d’une voix que je voulais ferme :
- Pourquoi t’es tu volatilisé dans la brasserie, hier ?
- Pardon ?

Il ne voyait pas le moins du monde de quoi je parlais, à mon grand étonnement.
- Tu te rappelles, quand les policiers sont entrés ?
Son masque impassible s’assombrit légèrement. Je vis que je le mettais mal à l’aise, mais j’avais besoin de réponses. Il se tendit et la main qu’il avait gardé autour de mes épaules après m’avoir rattrapé regagna sa place le long de son corps.
- Je … j’ai paniqué, éluda-t-il. Un mauvais souvenirs d’enfance, un reflexe (réflexe) … J’étais mal à l’aise. Une histoire de famille.
- Ah … je ... d’accord, bafouillai-je. Désolé de te l’avoir demandé comme ça … Et cela ne me regarde pas vraiment, à vrai dire.
- Ce n’est rien, sourit-il.

Sans savoir pourquoi, je n’étais pas très convaincue. Mais je laissai tomber et nous commençâmes à parler de tout et de rien, des études, du lycée. Soudain, je vis deux silhouettes familières approcher à l’angle d’un magasin. Je paniquai et rassemblai ma veste et mon sac noir, puis me levai et me tournai vers lui.
- Que se passe-t-il ?, s’étonna Alec.
- C’est ma mère et ma sœur qui se dirigent vers nous, expliquai-je le plus rapidement possible. Je préfère que … Je ne sais pas si … Enfin, on peut dire que je préfère éviter des complications.
- Tu ne leur as pas parlé de moi, n’est-ce pas ? devina-t-il assez aisément. Tu as peur de leur réaction face au Grand méchant loup … Je me trompe ?
- Si, si, je leur ai dit … enfin je veux dire … non, pas encore, mais je comptais le faire bientôt, m’embrouillai-je. Je vais devoir te laisser, désolée !
- Ca m’a fait plaisir de te revoir, à la prochaine ! me lança-t-il.
Je me dirigeai vers ma mère et ma sœur, les joues rouges. Comment allais-je leur expliquer que j’avais rencontré Alec hier, mais que depuis nous étions devenus amis et que j’étais folle de lui – sans parler du fait que c’était un parfait inconnu à quelques détails près ? A vrai dire, il fallait (valait) probablement mieux que je garde ça secret.
- Camille ! Tiens, ton sandwiche(sans e) ! m’interpella ma sœur.
- Qui était ce séduisant jeune homme, ma puce ? m’interrogea ma mère avec un sourire espiègle.
- C’est juste un copain du collège, Alec, mentis-je.
- Un très joli garçon, remarqua ma mère. Probablement en terminale, vu sa carrure et son visage. Etrange, je ne l’ai jamais vu dans les parages.
- Il est nouveau, prétendis-je.

Les mensonges me venaient facilement, malgré qu’il soit réellement nouveau –(normalement ce genre de tiret sert à encadrer un passage au milieu d'une phrase pas à la fin) du moins en ville. Bizarrement, elles me crurent. Nous nous dirigeâmes vers Etam, et elles oublièrent rapidement mon bel inconnu. Quand à moi, je ne cessai d’y penser. Son regard avait paru si sombre et si froid à l’évocation des policiers qu’il m’en avait presque effrayé. « Les sentiments que j’éprouve envers lui sont si confus ! », songeai-je. J’étais dévorée de passion pour lui, mais une tendresse infinie s’était emparée de moi devant son air triste lorsqu’il m’avait vu partir. D’un autre côté, il m’impressionnait et m’effrayait un peu – mais je n’aurais su dire pourquoi. La fin de la journée se passa normalement. Nous mangeâmes, puis nous baladâmes pour enfin rentrer.

Arrivée à la maison, je me mis à réfléchir à ces rencontres surprenantes avec Alec. A chaque fois, il surgissait de nulle part et disparaissait aussi soudainement. Je me mis à penser à Twilight. « Mais les vampires n’existent pas ! », me raisonnai-je. Pourtant, son contact était si froid … Et il paraissait si mystérieux ! Toujours évasif et absent, exactement comme Edward ! Mais il sembait détendu en ma présence et notre proximité ne lui posait apparemment aucun problème.
Je repensai alors à sa main posée sur mes épaules et rougis. J’étais sortie avec peu de garçons mais ne me rappelais pas que ce contact ait auparavant été si agréable. Et s’il se comportait de cette manière avec moi alors que je ne le connaissais que depuis la veille … Je terminai la journée sur cette idée, souriante malgré les sombres pensées qui envahirent mon esprit le soir venu.

Mon dieu j'ai honte !!! Vous me manquez attrocement !!! Je n'ai pas trouver le temps de venir... j'ai hontede moi... pardonnez moi., surtout toi ma juju, je vais reprendre la lecture de ton histoire au plus vite !! Vous m'avez atrocment manqué !!! :'(<3

Merci beaucoup ! Je ne sais pas si je vais poster la suite maintenant .... Je suis en pleine réécriture du roman, tout change, je vous posterai peut-être la suite de l'ancienne version (celle-ci) si vous voulez